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En effet, le Christ, dans son agonie, a ressenti lui aussi le poids de l'humanité et la puissance de l'enfer. Il en est tout accablé et, cependant, il a le courage de redire à son Père toute sa confiance: "Père, non pas ma volonté, mais la tienne". Il sait que dans ce combat il n'est pas tout seul…


Nous prions pour les mourants afin que le Seigneur les aide à affronter les derniers moments de la vie. L'agonie la plus tragique est celle qui se déroule au moment où la mort commence son œuvre.Bas relief de l'autel de la Sainte-Agonie dans la chapelle St Vincent de PaulC'est l'instant où, envahis comme le Christ par l'angoisse, nous pouvons douter de la bonté de Dieu et de sa qualité de Père. Il s'agit de l'ultime tentation.
En effet, la plus forte tentation nous atteint au-dedans de nous-mêmes. Le Christ a été éprouvé de la même façon. Au cours de sa vie publique, il a été tenté de renier sa mission, c'est-à-dire son attachement à son Père, d'abord sous l'influence de Satan dans le désert, puis à partir des critiques acerbes de certains de ses compatriotes, ensuite à cause des doutes de ses amis, les Apôtres, effrayés par l'idée de la Passion. En dernier lieu, la tentation vient de lui-même car Jésus se demande si son Père demande de lui un tel sacrifice.
C'est pourquoi, nous avons à cœur de prier pour les agonisants afin qu'ils soient capables de redire jusqu'à leur dernier souffle la supplication du Christ: "Père, non pas ce que moi je veux, mais ce que toi tu veux" (Mc 14, 36). C'est dans ce sens que nous nous adressons aussi à St Joseph, le patron de la bonne mort, et que nous vénérons de façon particulière le Bon Larron qui a su exprimer sa confiance totale à Jésus crucifié.